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Notre interview avec Jimmy des Sheepdogs.

Originaires de Saskatoon, au Canada, les Sheepdogs jouent depuis 2006 leur style unique de blues rock infusé de country. Le groupe est venu rejoindre Orange au Black Deer Festival, juste à côté de Tunbridge Wells. Jimmy venait de jouer sur la scène principale le dimanche avant de s’asseoir avec nous pour discuter de la façon dont il a commencé à jouer de la guitare et comment l’AD30 est parfait pour son jeu.

Comment avez-vous commencé à jouer de la guitare ?

Je pense que j’ai été inspiré par le bon ami de mon père à l’époque, c’est un guitariste fantastique. Il jouait sur une vieille Telecaster de 65′ et c’était la plus belle des guitares, c’est un joueur très sensible et lui et mon père jouaient et chantaient, c’était en quelque sorte ma première inspiration pour jouer.

Quelles étaient vos influences lorsque vous avez commencé à jouer ?

J’écoutais Hendrix, Cream et Zeppelin, tout ce genre de trucs, Free ! J’ai tracé les routes et je me suis plongé dans le blues. J’imitais donc des gens comme Robert Johnson, Charlie Patton, Sutton Hose et puis dans les années 50 et 60 avec Muddy Waters et Howling Wolf. Tout ce genre de choses.

Comment avez-vous rejoint le groupe ?

C’est assez drôle, ils ont eu un guitariste qui est parti aux deux tiers de la tournée américaine et ils étaient dans une impasse. J’étais très ami avec leur technicien guitare de l’époque, il a parié une semaine de salaire que je ferais l’affaire. Alors ils m’ont appelé et m’ont donné tout le matériel la nuit précédente. Je suis resté debout la nuit précédente et j’ai appris tout ce que je pouvais du mieux que je pouvais. Nous avons fait une répétition et ensuite nous avons fait le reste de la tournée et depuis, je suis avec les gars.

Comment trouvez-vous le festival jusqu’à présent ?

J’ai vu Kris Kristofferson, c’était assez incroyable ! C’était un peu mon rêve de le voir, je suis un grand fan. C’est un festival magnifique, avec de beaux paysages et une ambiance décontractée, c’est sympa.

Quelle est votre configuration sur scène ?

Ce n’est pas trop compliqué, j’utilise une vieille Les Paul, une pédale sage un MXR dyna comp pour les solos, le slide et pour le sustain en général. J’ai une pédale de fuzz, un delay, un screamer à tubes et un tuner, je joue sur un Orange AD30. J’adore le son de ces tubes de puissance, donc je cherchais quelque chose qui soit dans la même veine, mais un peu plus contrôlable et beaucoup plus de volume, afin d’avoir plus de marge de manœuvre. C’était l’ampli parfait.

Que recherchez-vous habituellement dans un ampli ?

Il doit être fiable et polyvalent, j’ai une configuration simple, je suis un joueur de contrôle de volume. J’ai donc besoin d’un ampli qui soit agréable et puissant, mais je peux le rejouer sur la guitare et il peut aussi être chatoyant et clair. Pour cela, vous devez avoir de la marge, sinon votre son sera trop comprimé. Il y a donc une sorte de juste milieu entre le gain et le headroom, je trouve que cet ampli le fait parfaitement.

Qu’est-ce qui rend l’AD30 si adapté à votre genre ?

C’est la rupture du EL84, il fait quelque chose de différent de tous les autres tubes de puissance. C’est un peu plus serré, un peu plus de réponse dans les aigus et la clarté convient parfaitement à cette musique. Il me donne beaucoup de contrôle, le canal supérieur est super mais il est assez gainé pour ce que nous faisons, donc j’utilise le canal inférieur tout le temps. Je le réduirai pour différents airs et changerai la structure du gain.

Qu’est-ce qui rend l’AD30 si génial ?

Ça a l’air fantastique mais c’est aussi très fiable. Nous faisons environ 200+ spectacles par an et j’ai utilisé le mien pendant les trois dernières années, j’ai juste dû changer les tubes. C’est juste super fiable et fait exactement ce que je veux qu’il fasse chaque nuit.

Qu’est-ce que ça fait de faire partie de la famille Orange?

C’est génial, j’adore représenter des amplis fantastiques qui me font mieux sonner !